Comment établir la valeur d'un conseil ?
La chose n'est pas aisée mais elle mérite d'être discutée. En effet, si vous êtes lecteur de ce blog, vous êtes sans doute acheteur ou producteur de service. Ces services -et notamment la matière grise- doivent être justement rémunérés.
Comme je travaille à la fois à Paris et en région, j'entends des réalités bien différentes et cela entre en compte dans les incompréhensions entre les deux parties : acheteur/ producteur.
D'un côté, l'acheteur qui commande avec un budget précis et parfois une demande qui évolue lors du développement de la mission. Il est de plus en plus contraint par le contexte mais aussi les réglementations et organisations internes. Après l'époque où règnait le moins disant (en com on s'offrait une pointure tout de même), les choses évoluent lentement vers plus de qualitatif, tant mieux !
De l'autre côté, le producteur a longtemps fonctionné sans préciser ses contraintes d'établissement du prix, or, elles sont claires : charges de structure (fonctionnement, impôts et prélèvement obligatoires, participation aux frais de développement et publicité), temps passé et complexité de la demande, expérience et technicité du ou des intervenants, frais de mission.
Le flou en arrangeait certains mais il me semble qui si nous voulons valoriser les métiers du conseil nous avons tout intérêt à être clairs avec nos prospects. L'éthique de chacun quand à son prix et des propositions de communication moins consuméristes nous offrent la possibilité de développer de nouveaux rapports avec nos clients.
La com'responsabilité voit le jour et c'est heureux... non ?
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