jeudi 25 novembre 2010

Entreprise : comme c'est bon de rire !

L'autre jour, un client étranger me demande : "Peut-on faire de l'humour dans notre communication interne ?" La réponse est rapide : c'est délicat, car nous ne rions pas tous des mêmes choses. Pourtant, cela peut être intéressant de changer les codes, non ?
Du coup, je veux étayer mon discours et je tombe sur un étude de Marco Sampiero, Professeur à l'école de Management de Milan. Il a mené, heureux homme, une recherche sur ce qui fait rire les salariés dans 7 pays différents. Si l'on ne rit pas des mêmes choses, l'humour est toujours bénéfique pour la performance !

Une bien bonne nouvelle au demeurant. Par contre, si les Japonais, les Allemands et les Américains aiment jouer avec les mots. Ils ne goutent pas l'humour grivois et l'habitude de se moquer des Français et des Italiens.
Quand à l'humour Anglais, c'est le plus universel puisque l'autodérision est leur secret et que c'est l'humour le plus largement compris et partagé.

Un bon moyen pour réchauffer l'atmosphère et gagner du temps si l'on en use avec finesse, donc !

lundi 8 novembre 2010

Le coeur de Pierre

Le 17 décembre 2009, je publiais un post intitulé Merci Pierre. Il suivait une rencontre, par France Inter interposée, de Pierre producteur de fruits dans le Midi et du Ministre de l'Agriculture.
Ce matin là, Pierre était en larme en décrivant sa situation et celle de cette filière de production en France. Jamais il n'était agressif mais il parlait avec force malgré les larmes. Il indiquait que si cela ne changeait pas très rapidement il serait obligé d'arracher ses arbres et de changer de vie à 58 ans... car il ne peut plus produire à perte. Le Ministre annonce des allègements de charges.

Jeudi dernier au 20h de France 2, nous retrouvons Pierre qui n'avait visiblement pas touché que moi. Un reportage sur ses terres montre l'arrachage de ses arbres. Il n'a plus de larmes mais sa fille oui. Pierre montre ses poires sur les arbres encore debout et dit : "Je ne comprends pas, personne n'en veut, mais regardez si ce ne sont pas de belles poires !" La qualité des poires n'est pas en cause mais le prix des acheteurs et le marché cassé par la concurrence surtout chinoise oui. Pierre est payé un tiers du prix qui lui permettrait de vivre par tonne.
Autour de lui, sur le terrain, ses amis et quelques autres producteurs regardent, le coeur en vrac, leur monde disparaitre.