lundi 6 décembre 2010

Quand les réseaux sociaux affolent les communicants

Comment passer d'une communication internet push au 2.0 et demain au 3.0 ? Sur le papier, cela semble aisé. Mais, dans les faits, c'est plus compliqué : les formations, les études et le conseil externe ne sont pas ouverts à toutes les structures.
Dans de nombreuses organisations privées ou publiques, pour que les budgets soient accordés sur ces sujets, il faut faire preuve d'une grande pédagogie et opérer une mise à niveau des décideurs... Cela demande, bien entendu, une auto-formation préalable de celui qui doit les convaincre. Et parfois, heureusement, vos enfants sont là pour vous aider à pénétrer cet univers immatériel, sans limites connues, et où les interlocuteurs et les supports évoluent tous les jours !

Rassurons nous, cela va si vite qu'il convient de prendre son temps avant de se lancer !

Prendre le temps de comprendre, accepter les codes de la toile et surtout y être présent sans se cacher, au-delà du coup viral, telles sont les clefs de la réussite.
Soyons conscients que c'est un virage de fond de la communication. Autrement dit, la structure des services et des budgets doit nécessairement le refléter.

Rappelons que dans Le lièvre et la tortue, c'est cette dernière qui gagne à la fin !

jeudi 25 novembre 2010

Entreprise : comme c'est bon de rire !

L'autre jour, un client étranger me demande : "Peut-on faire de l'humour dans notre communication interne ?" La réponse est rapide : c'est délicat, car nous ne rions pas tous des mêmes choses. Pourtant, cela peut être intéressant de changer les codes, non ?
Du coup, je veux étayer mon discours et je tombe sur un étude de Marco Sampiero, Professeur à l'école de Management de Milan. Il a mené, heureux homme, une recherche sur ce qui fait rire les salariés dans 7 pays différents. Si l'on ne rit pas des mêmes choses, l'humour est toujours bénéfique pour la performance !

Une bien bonne nouvelle au demeurant. Par contre, si les Japonais, les Allemands et les Américains aiment jouer avec les mots. Ils ne goutent pas l'humour grivois et l'habitude de se moquer des Français et des Italiens.
Quand à l'humour Anglais, c'est le plus universel puisque l'autodérision est leur secret et que c'est l'humour le plus largement compris et partagé.

Un bon moyen pour réchauffer l'atmosphère et gagner du temps si l'on en use avec finesse, donc !

lundi 8 novembre 2010

Le coeur de Pierre

Le 17 décembre 2009, je publiais un post intitulé Merci Pierre. Il suivait une rencontre, par France Inter interposée, de Pierre producteur de fruits dans le Midi et du Ministre de l'Agriculture.
Ce matin là, Pierre était en larme en décrivant sa situation et celle de cette filière de production en France. Jamais il n'était agressif mais il parlait avec force malgré les larmes. Il indiquait que si cela ne changeait pas très rapidement il serait obligé d'arracher ses arbres et de changer de vie à 58 ans... car il ne peut plus produire à perte. Le Ministre annonce des allègements de charges.

Jeudi dernier au 20h de France 2, nous retrouvons Pierre qui n'avait visiblement pas touché que moi. Un reportage sur ses terres montre l'arrachage de ses arbres. Il n'a plus de larmes mais sa fille oui. Pierre montre ses poires sur les arbres encore debout et dit : "Je ne comprends pas, personne n'en veut, mais regardez si ce ne sont pas de belles poires !" La qualité des poires n'est pas en cause mais le prix des acheteurs et le marché cassé par la concurrence surtout chinoise oui. Pierre est payé un tiers du prix qui lui permettrait de vivre par tonne.
Autour de lui, sur le terrain, ses amis et quelques autres producteurs regardent, le coeur en vrac, leur monde disparaitre.

lundi 25 octobre 2010

Humeur...

Le principe du blog est de donner son analyse, son état d'esprit le plus souvent critique ou très positif, constructif.
Pour une fois, mon humeur sera autre. Le contexte est porteur...
Avec les grêves, le contexte de crise économique mais aussi politique, il me semble qu'il faut passer à autre chose. D'autres moteurs sociaux, d'autres interactions -bien au delà de notre petit pays- voilà ce qui serait nécessaire.
Chacun à notre niveau nous pouvons agir que dis-je, nous devons agir. L'initiative individuelle, la responsabilité personnelle permettent de changer les choses.
Problème actuel : où se trouve l'innovation sociale, sociétale ? La voix des penseurs ne se fait plus entendre et c'est bien dommage car elle nous permettrait à tous de réfléchir.
L'actualité et l'information ne sont que des bribes descriptives de l'état de nos sociétés et nous avons besoin plus que jamais de fond. Sans doute, le mode de transmission de la pensée sociale, politique doit être mise au goût du jour pour atteindre un public plus large. Les nouvelles technologies pourraient être utiles... avec plus de 140 caractères sans doute !

lundi 11 octobre 2010

La brumeur...

Le bruit court... J'ai entendu dire... Il parait que...
Si la rumeur existe depuis toujours et a été largement étudiée, est-ce que sa nature évolue avec le contexte des nouvelles technologies ?
Non, car la densification du nombre de messages, d'informations échangées et donc de rumeurs est en constante augmentation. Du coup, les rumeurs deviennent brumeur -ou de fines gouttelettes d'eau en suspension au milieu de mouvements venteux changeants. Leur impact n'est pas plus grand car si l'information est plus accessible sa durée de vie est plus courte et elle est noyée parmi un nombre exponentiels de messages émis.

La brumeur existe dans le contexte socio-politique actuel du fait d'un remaniement qui se fait attendre sur fond de refus de la réforme des retraites. Chaque semaine apporte son lot de "ouïe dire" qui finit par se fondre dans un environnement politique de plus en plus cotonneux.
L'intérêt de la brume, c'est qu'elle hydrate en douceur mais aussi qu'elle disparait pour laisser la place au soleil... ou au vent.
Je choisirais bien le soleil, non ? Et vite !

vendredi 24 septembre 2010

Le calme avant...

Je pourrais dire que j'y étais -où donc ?- à l'assemblée nationale il y a 10 jours pour une session digne de la Commedia dell Arte - vous savez pour le vote de la loi sur les retraites. L'émission "Le petit journal" a été clémente car nous aurions pu faire des commentaires des journées entières sur ces débats où plus personne ne s'écoute.
Car, oui au delà du prévisible résultat, c'est bien une action de communication de nos députés. Pour le moins, elle n'a eu de résultat positif pour personne brouhaha et invectives n'ont jamais fait avancer les débats.
Cette réforme était prévue et le travail amont, dans le calme, a-t-il été bien effectué par tous nos élus ?
Je pose la question et ne présume de la réponse mais il me semble que le travail de fond, la recherche de solutions à long terme et l'explication des choix n'a été faite par personne.
Au delà de l'élection, chaque élu a un devoir bien entendu de décision, de négociation mais aussi de proposition et d'explication de ces choix. La démocratie ne peut que mieux s'en porter.
Le calme entre deux tempêtes et surtout le temps de l'analyse sont des moments propices pour changer les choses, non ? C'est vrai en politique mais aussi ailleurs.
7 ans de réflexion... non pas autant, ce n'est pas nécessaire !

mardi 7 septembre 2010

Parlons de l'authenticité pour une fois !

A ne pas confondre avec les qualités de rusticité, l'authenticité est bien utile dans nos actions de communication. Il s'agit avant tout d'une qualité foncièrement humaine qui allie sincérité, vérité et naturel ce qui n'est pas le plus simple.
Pourquoi parler de cette notion aujourd'hui me direz-vous ? Et bien, parce que j'ai regardé les images des universités d'été diverses et variées... On devrait pouvoir y entendre des discussions sur les réflexions et les idées des uns et des autres, non ? N'est-ce pas le moment de la réflexion avant les bonnes résolutions de la rentrée ?
Foin de cela, mais plutôt "des images pour le 20h" sans fausse note pour que Le petit journal de Canal Plus ne canarde pas les uns et les autres. Mais cela n'a plus d'accent et encore moins de contenu.
Retrouvons -ou trouvons- la force de l'authenticité des messages et de la prise de position construite, avec du fond.
Pour faire vivre encore la politique, il va falloir changer vraiment de méthode sur le forme et le fond.
Il le faut et vite !

lundi 23 août 2010

Le marronnier de la rentrée

Et oui, il faut bien rentrer après des vacances formidables !
Remettons nous à l'ouvrage sans oublier la bonne énergie apportée par les vacances et donc un regard un peu décalé sur nos professions.

Alors profitons de ne pas encore avoir la tête dans le guidon pour formuler des voeux bénéfiques pour soi et les autres :
- Un voeu de sourire bienveillant pour construire des projets sur le fond avec nos clients,
- Un voeu de rencontres pour enrichir nos points de vue et élargir notre regard,
- Un voeu de clémence météo pour que la douceur qui règne dehors rayonne à l'intérieur,
- Un voeu de réflexion avant l'action comme mode courant de fonctionnement dans nos organisations afin d'agir plus efficacement et de façon pérenne.
Je sais cela fait beaucoup mais rien n'empêche de partager ses voeux...
Bonne rentrée à tous !

mercredi 16 juin 2010

Mais à quoi sert le lobbying ?

Il y a quelques jours en parlant de mon métier, on m'a demandé à quoi servait le travail de lobbying. J'ai alors réalisé que les mots manipulation ou gourou n'étaient pas loin.
Je ne partirais pas ici dans la définition pure du sujet mais dans son usage. On ne peut jamais totalement écarter la vision critique voire hostile "à la française" de ce type de technique mais il faut savoir qu'elle est reconnue et encadrée par la loi et les règlements des assemblées. Les conseil en lobbying, eux-mêmes, peuvent adhérer à une charte éthique. Aussi, voyions la sous un jour éclairé : elle doit permettre de créer des ponts entre l'initiative privée ou publique et la règle en perpétuelle adaptation.
Le lobbying permet donc à des personnes ou des groupements de personnes de partager avec les édiles de notre République leurs idées afin d'enrichir les connaissances de ces derniers dans les domaines qui sont la spécialités des premiers. Sans angélisme bien entendu ! Les personnes, entreprises, associations, syndicats etc. ne font pas de la formation mais au regard d'une analyse la plus complète et objective possible, ils veulent faire évoluer la loi ou les règlements dans le sens qui leur permet de défendre leurs intérets.
Et vous savez quoi, ce sont les ONG les plus fortes en la matière ! A bon entendeur...

mardi 25 mai 2010

De l'analyse à chaud des élections

Dans le cadre d'un récent dossier, j'ai été amenée à revoir les émissions des récentes soirées électorales.
J'ai également eu à retrouver les analyses "à chaud" sur le net de ces mêmes élections. Et avec deux mois de recul cela m'a amené à m'interroger sur l'intérêt de ces soirées dans le cadre de la revalorisation de l'action publique... Je suppose que vous devinez déjà le résultat de mon analyse.
Bien entendu, parce qu'elles délivrent des résultats - de l'information brute- ces soirées sont pertinentes. Bien sûr, cela peut être attrayant de lire à travers le non verbal ce que les uns et les autres pensent. Mais en dehors de quelques rares exceptions où la parole prend sens, on ne voit que de la communication mal conçue ou mal assimilée.
Je cherche l'intéret pour une personnalité de premier plan de venir réciter une leçon apprise par coeur. Je m'interroge sur l'espace disponible pour qu'une personnalité aux idées constructives puisse être entendue. Le jeu en vaut-il la chandelle en dehors de ceux qui existent uniquement par le sens de la formule ?
Il ne résulte en général de ces soirées qu'une impression de fouillis, de "jeu entre sachants" où le dialogue citoyen pour ne pas dire démocratique n'a pas de place.
De plus en plus, la forme prend le pas sur le fond avec quelques personnalités cadrées qui "font les plateaux de tous les médias utiles".
Rêvons d'interventions thématiques où les politiques auraient le temps de répondre et le citoyen et le journaliste, le temps d'interroger.
Je sais c'est un rêve qui ne va pas dans le sens de l'immédiat à tout prix mais il faudra bien trouver des solutions pour que la politique soit revalorisée et surtout que le citoyen s'y retrouve...

jeudi 29 avril 2010

Le feu sous la glace

ou L'art de répondre à des appels d'offres publics aujourd'hui

Le seuil des marchés publics redescend à 4000 euros HT, le soufflé retombe quoi !
Comme de nombreuses agences, ces réponses sont indispensables pour pouvoir accéder à nos clients : les collectivités.
Cela prend du temps et coûte de l'argent avec une transparence plus que relative et des choix mal argumentés par les commanditaires.
Que dire lorsqu'une consultation se solde par une annonce de non attribution ou encore que vous recevez par courrier une réponse du type "proposition trop ambitieuse tout en étant dans le budget !"...
Et nous répondons, nous continuons parce que nous croyions vraiment que les collectivités ont besoin de communiquer, et de communiquer dans des budgets raisonnables mais de façon ambitieuse, définitivement.

A la crise de confiance dans les institutions doit répondre la clarté, l'échange et l'ouverture mais aussi le respect du monde économique. Pour certains économistes, la crise n'est qu'un épiphénomène, mais pour de nombreux entrepreneurs, c'est le quotidien. En ajoutant des obstacles supplémentaires, c'est tout simplement la diversité des propositions stratégiques faites aux clients qui se réduit, par abandon, absorption ou disparition...

Qui va reprendre la main pour remonter ces seuils et éviter la montée des eaux !

jeudi 1 avril 2010

De l'éthique au quotidien

Lorsque le quotidien met votre éthique à l'épreuve, parfois, on se pose la question de la limite, de la frontière. Les règles sont faites pour être éprouvées apprend-t-on, et bien comment réagir de façon rationnelle alors que l'on vous propose de les contourner.

Souvent l'affaire se présente en douceur, à travers une proposition énoncée comme toutes les autres. Pourtant soudain, cela éveille en vous la vigilance. Pourquoi cela arrive aujourd'hui, justement avec cet interlocuteur ? A cela il n'y a pas de réponse commune mais il faut agir rapidement pour afficher ses propres limites dans la souplesse que nécessite les relations professionnelles.

Le contexte peut nous donner envie de transgresser nos propres règles : envie de travailler avec une entreprise spécifique, d'empocher ce beau marché, de faire avancer ce projet, d'approcher cette personne...
Dans tous les cas, la visée court terme n'est pas le bon indicateur et il faut faire preuve de détermination pour garder sa ligne claire.

Aussi, à tous les porteurs de ces idées éthiques, je dis courage, tenez bon !
Comme en amour, le quotidien ne doit pas devenir une épreuve...

jeudi 18 mars 2010

A la faveur du printemps

Avec le froid qui recule, et un entre deux tours électoral édifiant éthiquement parlant, je m'interroge sur la valeur de l'engagement.
Avec courage, les militants des partis sont allés sur le terrain pour convaincre porte-à-porte que la région est importante. Difficile mission alors que la réforme des collectivités approche mais que personne ne peut en comprendre les contours. Difficile mission alors que les partis politiques connus de chacun sont en pleine réorganisation et que l'on ne comprend pas les lignes directrices qui fondent leur politique... Difficile enfin parce que l'on assiste à des querelles -voire plus- de personnes et pas de projet.

Les électeurs se sont prononcés et l'abstentionnisme est le grand vainqueur. Les militants sont courageux mais ne peuvent pas rendre lisible ce qui ne l'est pas, compréhensible ce qui n'a pas de sens -ou un sens qui ne cadre pas avec leur engagement-.

Ne faut-il pas que les acteurs politiques revoient leur méthode pour montrer la valeur, le sens de leur engagement ? Ne faut-il pas avoir le courage de la patience et de la construction du projet ? Ne faut-il pas privilégier la valeur du fond, la didactique à la séduction ?
Espérons qu'à la faveur du printemps, de nouvelles méthodes germent.

lundi 22 février 2010

Communication d'influence contenant ou contenu du lobbying ?

De plus en plus fréquemment la question se pose ou du moins on me pose cette question.
La réponse de la communicante est que le lobbying est l'un de outils de l'influence. Il est tourné vers le politique et a pour objectif d'influencer la gestion publique ou la loi dans l'esprit ou la forme.
La communication d'influence vise des évolutions sociales, sociétales voire de mode de consommation et l'accélération de la prise en compte par les autorités de ces changements.
Ainsi, dans un cadre éthique clairement indispensable, l'objectif peut être un changement de comportement qui ne demande absolument pas à être légiféré ou réglementé mais pris en compte par la société.
D'une certaine façon, les mouvements de mode en font partie et une vision large prenant en compte fortement internet est un atout dans l'élaboration de stratégies d'influence.
Il est loin le temps ou l'influence était un domaine réservé. Son champ n'est pas figé et le fantastique observatoire qu'offre la toile demande une réelle technicité pour être une vigie efficace.
Il existe de plus en plus d'offres spécifiques dans le domaine de la veille digitale, avec des options techniques très pointues mais souvent sans suivi stratégique adapté à l'appui.
Les prix grimpent vite alors il faut savoir précisément ce dont on a besoin au départ pour trouver la formule réellement adaptée.
C'est encore un peu la jungle mais le marché se régule car les clients appréhendent de mieux en mieux la question. Attention tout de même à choisir des indicateurs pertinents .
Bonne chance à tous ceux qui se lancent !

jeudi 4 février 2010

Samuel Oudin se fait plaisir

Je dois dire que rares sont les éditos qui inspirent un sourire complice ces derniers temps. Du poil à gratter et quelques phrases bien lâchées, j'ai apprécié celui qui ouvre le numéro 5 du magazine Com et Médias.
Son titre racoleur n'est pas ce qu'il y a de meilleur : Sexe, culture, développement durable mais le contenu est intéressant. Il propose l'idée que l'on ferait trop de com et pas assez de fond sur le développement durable, aussi dénommé éco-développement. Et que le green-washing ferait la loi en marketing. L'ARPP (association de régulation professionnelle de la publicité) en arrive même à afficher l'objectif de "maîtriser les abus de discours écologiques".
Après être sortis quelque peu groggy du Sommet de Copenhague, nous devrions maintenant regarder de plus prêt ce que l'on fait chez nous ? Bravo, allons y ! Cela fera primer le fond sur la forme et redonnera de la valeur à ceux qui agissent, réellement et discrètement, dans le sens d'un développement responsable de nos sociétés.
"Faut pas pousser tata Mauricette dans les orties !" comme le dirait Samuel.

A retrouver sur www.marketeam.fr

jeudi 21 janvier 2010

Parlons argent !

Comment établir la valeur d'un conseil ?

La chose n'est pas aisée mais elle mérite d'être discutée. En effet, si vous êtes lecteur de ce blog, vous êtes sans doute acheteur ou producteur de service. Ces services -et notamment la matière grise- doivent être justement rémunérés.
Comme je travaille à la fois à Paris et en région, j'entends des réalités bien différentes et cela entre en compte dans les incompréhensions entre les deux parties : acheteur/ producteur.

D'un côté, l'acheteur qui commande avec un budget précis et parfois une demande qui évolue lors du développement de la mission. Il est de plus en plus contraint par le contexte mais aussi les réglementations et organisations internes. Après l'époque où règnait le moins disant (en com on s'offrait une pointure tout de même), les choses évoluent lentement vers plus de qualitatif, tant mieux !

De l'autre côté, le producteur a longtemps fonctionné sans préciser ses contraintes d'établissement du prix, or, elles sont claires : charges de structure (fonctionnement, impôts et prélèvement obligatoires, participation aux frais de développement et publicité), temps passé et complexité de la demande, expérience et technicité du ou des intervenants, frais de mission.

Le flou en arrangeait certains mais il me semble qui si nous voulons valoriser les métiers du conseil nous avons tout intérêt à être clairs avec nos prospects. L'éthique de chacun quand à son prix et des propositions de communication moins consuméristes nous offrent la possibilité de développer de nouveaux rapports avec nos clients.
La com'responsabilité voit le jour et c'est heureux... non ?

mardi 5 janvier 2010

2010, année créative !

En cette période de voeux mais aussi de crise, on nous parle de retour vers les valeurs de solidarité et d'amitié. C'est formidable, mais il me semble que l'un des côtés positifs des crises est la prise en compte de la créativité, la nouveauté.
Je souhaite donc que nos chercheurs, concepteurs, créateurs, ingénieurs redoublent de propositions et que les dirigeants aient la clairvoyance de les entendre et de réagir vite !
Au delà du développement durable qui a de beaux jours devant lui, il va falloir avoir de l'imagination et de l'éthique en matière financière, boursière, de gestion d'entreprise ou publique...
Le champ des possibles est vaste et je vous souhaite à tous une année 2010 de pionniers !